D’abord, la bête :

(source internet)
L’aiptasia fait partie de la famille des Aiptaisiidés. Leur coloration varie du brun à l’incolore. Leur taille varie de quelques millimètres à quelques centimètres.
Préambule
Il faut savoir que plus on agit rapidement, plus les chances de réussite
augmentent. Il est bien plus facile d’agir sur une ou deux aiptasias
que sur une centaine !
Il est donc impératif d'agir dès l'apparition de la première aiptasia.
La lutte :
Voici un florilège de méthodes anti-aiptasias
Lutte chimique
Attention, les produits cités sont dangereux. Il est impératif de
prendre les précautions nécessaires pour éviter les accidents
(personnels et pour les reste du bac).
L’hydroxyde de calcium : L’eau de chaux ou kalkwasser est
utilisée soit sous forme de poudre (il faut pour cela sortir les pierres
sur lesquelles elles se trouvent) soit sous forme liquide (utiliser une
seringue et une aiguille fine). Cette méthode est assez aléatoire et ne
permet pas d’aller éradiquer les aiptasias dissimulées à l’arrière du
décor ou sous les roches.
Le vinaigre : même chose que pour l’hydroxyde de calcium.
L’acide chlorhydrique : idem. Attention a l'équilibre du pH du bac.
L’eau chaude : une eau très chaude peut être injectée également au cœur de l’aiptasia.
Aiptasia - X : Produit de chez Red Sea : Essayé et approuvé !!
C'est un produit qui colle à l'aiptasia et qui la "digère". Sans danger
pour le reste du bac.
Conclusions de la lutte chimique : la lutte chimique a ses limites et
ne permet pas en général de venir à bout d’un envahissement. Elle ne
doit être utilisée que pour un nombre limité d’aiptasia ou en
combinaison avec d'autres méthodes.
Lutte physique :
Certains préconisent l’utilisation de coquilles (huitres, moules etc)
percées. La coquille en question est déposée sur l’aiptasia. Celle-ci,
recherchant la lumière, passe au travers du trou de la coquille et il
suffit alors de retirer la coquille avec son aiptasia. Je vous laisse
imaginer le décor du bac en attendant que dame Aiptasia daigne se
déplacer.
D’autre part, même remarques que pour la lutte chimique. Les aiptasia inaccessibles ne seront pas éliminées.
Autre technique :
L'utilisation d'un laser permet de "brûler" les aiptasias.
quelques vidéo
"L'AIPTAZER" : Vu sur le net ! Il s'agit en fait de "griller" les aiptasias et autres majano à l'aide d'un courant électrique.
L’Aiptazer : arme fatale dans la lutte contre les majanos, aiptasias et autres indésirables ?
Lutte biologique :
Il s’agit là d’utiliser des prédateurs de l’anémone de verre . Cette
solution a le mérite d’être « bio » et permet d’aller chercher les
aiptasias dissimulée partout dans le décor.
Lysmata

Les crevettes : Lysmata boggessi est un prédateur très efficace des anémones de
verre. J’ai personnellement inhiber le développement d’aiptasia dans mon
bac grâce a elle. Une aiptasia introduite avec un corail, et le lendemain
matin, les crevette avaientt résolu mon problème naissant !!
Lysmata wurdemanni est "LA" crevette anti-aiptsia ! Attention, la très grande majorité des Lysmata wurdemanni que l'on trouve dans le commerce n'est sont pas. Il peut s'agit de Lysmata boggessi (très effice) ou d'autres Lysmata moins efficaces mais aussi moins adaptées au bac récifaux (comme Lysmata seticauda par exemple).
Les poissons :
Chelmon rostratus
(C)JakezDaniel
Chelmon rostratus est également un prédateur des anémones de verre. Mais attention il est aussi prédateur des bénitiers et autres verres tubicoles ; de plus le résultat n’est pas garanti et sa mainteance n'est pas forcement très aisée.
Acreichthys tomentosus : il s'agit là d'un poisson, assez peu joli, mais d'une efficacité redoutable. Attention, ce poisson doit être retiré après l'éradication des aiptasias, sous peine de le voir manger, par défaut, d'autres anémones telles que les zoanthus.
Chaetodon auriga et Chaetodon capistratus
Chaetodon auriga est le seul papillon dans mon bac, et comme j'ai des aiptasias dans ma décantation et pas dans mon bac principal (où est ce poisson), je suppose que c'est lui qui les mange.
Chaetodon capistratus : attention, c'est un cas particulier. Il mourra de faim quand il n'aura plus rien à manger. Il s'agit donc d'un mangeur d'aiptasias mais également des polypes des coraux. Petit vidéo de Chaetodon capistratus mangeant les aiptasias ici : Lightning Maroon’s Tank gets Aquatic Gardener for weed control…
Les coraux : Méthode trouvée sur le net ayant, semble t-il fait l'objet d'un article dans la presse spécialisée : L'utilisation du pouvoir urticant de certains coraux pourrait être utilisé pour venir à bout des aiptasias.
Il est rapporté certaines expériences ayant réussies avec un corail du genre Euphyllia.
(C)C. Prieur
Les nudibranches : Une nouvelle méthode, importée des USA est apparue ces dernière années. Berghia verrucicornis serait lui aussi prédateur des aiptasia et ferait des merveilles !
photo :

(C)Proaquatix